L'organisation d’une Journée mondiale a pour vocation d’encourager les États à développer activement le vélo : en améliorant la sécurité routière et l’infrastructure, en promouvant son utilisation – utilitaire comme récréative – et en œuvrant au développement d’une véritable culture du cyclisme.
53 % des Français seraient prêts à se déplacer davantage à vélo si les conditions matérielles le permettaient (Sondage OpinionWay pour la FUB, « Les Français à vélo », février 2022.)
En ville comme à la campagne, de plus en plus de territoires souhaitent développer leur politique cyclable.
La première raison : le vélo est un moyen de transport durable, simple, abordable, propre et respectueux de l'environnement. Il contribue à améliorer la qualité de l'air et à réduire les embouteillages.
Sensibilisation et actions
Sensibiliser la population, mobiliser les publics et promouvoir les usages du vélo : le changement de pratiques suppose une stratégie de promotion élaborée en cohérence avec les actions de planification, d’aménagement, de développement et d’évaluation du système vélo dans les territoires.
Le développement de l'usage du vélo ne peut s'accompagner qu'avec un objectif : se déplacer en continu en site propre, pour les loisirs comme pour les déplacements professionnels, dans et même hors des agglomérations.
À cet effet, le vélo et les transports collectifs sont une combinaison gagnante pour limiter les déplacements en voiture, qu'il s'agisse de déplacements utilitaires du quotidien ou de voyages touristiques.
Parmi les acteurs de l’intermodalité, les Régions tiennent un rôle de planification majeur. Il s'agit donc de retrouver une ambition nationale pour le vélo-train, auprès des Régions.
Bien sûr, les infrastructures telles que des pistes cyclables sécurisées sont indispensables pour convertir des automobilistes vers le vélo. Il ne suffit pas de décider que des voies de circulation deviennent « zone 30 » là où les chaussées sont à double sens pour les cyclistes, pour en faire des zones affectées à la circulation de tous les usagers en parfaite sécurité.
Les moyens pour y parvenir relèvent d’une modification de l'urbanisme routier.
Mais également grâce à des initiatives du quotidien : mise à disposition de hangars à vélos, sécurisés, dans les gares par exemple, pour atteindre l'optimisation des modes de transport de porte-à-porte ; surtout en fin de trajet, pour parachever un transport en commun, y compris périurbain.
En incitant les entreprises à mettre en usage l’Objectif Employeur Pro-Vélo : un accompagnement sur mesure pour inciter les employeurs (publics, privés et associatifs) à développer une véritable culture vélo au sein de leurs établissements.
Apprentissage et accessibilité
• Éduquer pour l’avenir et faire du vélo un outil de mobilité à part entière est une réponse au défi climatique, un outil au service d’une société inclusive et en bonne santé. Mettre tous les publics à vélo et en particulier les enfants est réalisable. Ce n’est pas une utopie sauf à exiger du grand public des déplacements beaucoup trop longs.
• Lorsqu’il s’agit notamment de généraliser la mobilité vélo, une des pistes à développer est l’apprentissage du vélo à l’école ; une mesure prévue dans le plan vélo et mobilités actives du gouvernement. #SavoirRoulerAvelo
On ne s’improvise pas cycliste, on le devient !
Il deviendrait alors tout à fait implicite de conduire une politique visant à sécuriser les abords des établissements scolaires et faire de tous nos territoires des espaces agréables.
• Accessibilité du cyclotourisme aux personnes en situation de handicap
Favoriser le vélo pour tous et développer l’aide à l'achat de vélos à assistance électrique (VAE) neufs, de vélos cargo avec assistance électrique, de vélos pliants et de vélos adaptés pour personnes en situation de handicap. Pour que roule la France roule sans discriminations !
La deuxième raison : économique, le vélo permet également de pratiquer une activité sportive bénéfique pour la santé. Tous en selle ! C'est bon pour la planète et c'est bon pour nous !
Santé et plaisir
Le vélo constitue désormais un élément déterminant des politiques de mobilité, de loisirs et de tourisme. Il convient par conséquent d'adapter nos habitudes et faire vivre les divers moyens de locomotion en bonne intelligence et en toute sécurité.
Enfin, se laisser convaincre que la bicyclette réduit certes l'usage de la voiture mais qu'elle est aussi une mobilité active, et non pas seulement douce.
C’est bon pour la santé et c’est bon pour nous !
Sources :
Sondage OpinionWay pour la FUB (Fédération française des Usagers de la Bicyclette).
Plan gouvernemental :
Apprentissage du vélo à l’école
Site internet du "Savoir rouler à vélo"
Livre Blanc Démocrates Pour la Planète
